L’enfance collée aux albums Panini
Pascal Bertschy
Temps de lecture estimé : 2 minutes
Le mot de la fin
On a beau dire, la Coupe du monde au Qatar a un bon côté. Il permet à de jeunes amateurs de foot de s’initier à un vieux rite. Il consiste à collectionner des vignettes de joueurs, à les échanger, à explorer un univers à bord d’un moyen de transport nommé papier imprimé.
Tous les quatre ans, les Panini sont aux enfants ce que l’échauffement est aux joueurs. A quoi ressemblerait un avant-Mondial sans ces albums?
Les Panini ne seront pas toujours de la partie. Comment survivraient-ils à l’ère de l’hébétude numérique? Bonne fille, notre époque leur accorde un sursis. Profitons et saluons l’exploit: le football actuel a triste mine, mais ces vignettes collent un sourire sur son visage.
Elles ont vu le jour, il est vrai, en des temps d’innocence. Précisément au