Contrairement à ce que laisse entendre l’article de La Liberté du 13 juin dernier, je ne suis pas serein quant à la nouvelle planification des gravières au niveau cantonal. A ce jour, avec les emplacements actuels des gravières sur notre territoire, des solutions ont pu être trouvées entre les habitants, la commune et les exploitants pour réduire les nuisances.

Ni mes collègues du Conseil communal, ni moi, n’avons été informés avant le 12 juin 2024 des éléments compris dans la nouvelle planification. Il va de soi que celle-ci sera analysée par nos services communaux ainsi que par notre exécutif de manière très attentive. Nous nous déterminerons auprès du canton après cet examen qui nous permettra de prendre connaissance des implications pour nos citoyennes et citoyens.

Il est dommageable, tant pour la population que pour nos autorités, que l’on me prête une posture «sereine», alors que tel n’est pas le cas. Comment pourrais-je être serein (ou au contraire, inquiet) face à des éléments qui me sont inconnus? La qualité de vie des habitants de Gibloux est au cœur même de mon engagement de tous les jours.