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Débat entre Sébastien Bossel et Anne Meyer Loetscher: L’initiative H24 est un coup de pied dans la fourmilière

Le 9 juin, les Fribourgeois auront le choix entre une initiative, qui veut rétablir des services d’urgences H24 à Riaz et à Tavel, et un contre-projet, qui propose d’améliorer la filière des urgences. Débat entre un initiant et une députée.

Anne Meyer Loetscher défend le contre-projet et Sébastien Bossel l’initiative pour des urgences hospitalières publiques H24 de proximité. © Charly Rappo
Anne Meyer Loetscher défend le contre-projet et Sébastien Bossel l’initiative pour des urgences hospitalières publiques H24 de proximité. © Charly Rappo

Dominique Meylan

Publié le 21.05.2024

Temps de lecture estimé : 15 minutes

Sébastien Bossel, membre du comité d’initiative pour des urgences H24, et Anne Meyer Loetscher, députée du Centre et coprésidente du comité Oui au contre-projet H24, débattent de la prise en charge des urgences médicales dans le canton.

Sébastien Bossel, aucun parti politique, aucune association professionnelle ou organisation active dans la santé ne soutient votre initiative. Qui représentez-vous?

Sébastien Bossel (SB): Nous représentons la population et les 12 000 personnes qui ont signé l’initiative. Beaucoup de nos soutiens ne s’affichent pas, parce qu’une certaine pression est mise sur les professionnels de la santé ou les employés de l’HFR. Quand nous sommes dans la rue, 90% de la population estime qu’il faut des hôpitaux de proximité dans les régions.

Anne Meyer Loetscher, cet

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