Planté à la fin des années 1950 à Bourguillon, un pin pleureur de l’Himalaya haut de 30 mètres vit vraisemblablement ses derniers jours. Un couple de propriétaires dont l’habitation se trouve à une dizaine de mètres seulement de l’imposant végétal a obtenu, de haute lutte, la permission de le faire abattre afin de protéger l’intégrité de son bien immobilier. Dans un arrêt publié lundi, le Tribunal cantonal fribourgeois (TC) a admis son recours contre une décision de la Préfecture de la Sarine, qui avait refusé d’autoriser ce tronçonnage en invoquant l’intérêt écologique.

Poussant sur une parcelle hors zone à bâtir, l’arbre originaire d’Asie, dont le tronc affiche une circonférence de trois mètres, penche dangereusement vers l’habitation des recourants, relève le TC. Il provoque aussi une réduction de la production photovoltaïque, engendre une obstruction régulière des chenaux et génère de l’humidité autour de la maison, déplorent les habitants, qui avaient déjà sollicité sans