Comme toujours avant les grands événements sportifs, les polémiques avaient pullulé. Les Français, dont la réputation de râleurs n’est plus à faire, avaient versé dans un négativisme contagieux. Menaces terroristes, soucis de circulation, retards dans les constructions, pollution de la Seine, impasse politique, cérémonie démesurée: autant de débats enflammés qui ont animé – ou miné – l’avant-JO.

Mais depuis la fameuse et audacieuse cérémonie d’ouverture, tout n’a été que réjouissances. Les succès français du début de la quinzaine y ont évidemment contribué, mais la bonne humeur ambiante ne s’est jamais envolée. Au contraire. A mesure que les compétitions avançaient, de plus en plus de monde se prenait au(x) jeu(x).

Débarrassé de son trafic et rempli de supporters euphoriques, Paris a vibré comme jamais pour offrir des moments d’intenses émotions, dans une ambiance souvent extatique. Entre un public aux anges et des athlètes heureux – après le huis clos de Tokyo – de retr