«Dans certains pays, le vélo passe avant le football. Il y a une vraie ferveur»
RH
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A 79 ans, Jean-Jacques Loup, ancien manager et directeur sportif d’équipes professionnelles, suit toujours le cyclisme africain. L’habitant de Montmagny qui a accompagné un bon nombre de coureurs dans différents pays africains a un avis bien précis sur le développement de ce sport. «Le vélo est ancré dans la culture de nombreux pays africains, comme le Nigéria ou le Rwanda, dont le gouvernement y investit massivement. Le cyclisme africain est nettement supérieur au cyclisme asiatique par exemple.» Les centres de développement proposés aux meilleurs talents en Afrique du Sud et à Aigle participent aussi à développer ces jeunes sportifs.
«Là où ça devient compliqué, c’est d’abord au niveau du matériel: les coûts sont beaucoup trop importants.» Les «méthodes africaines» freinent aussi la promotion des jeunes pousses, selon l’expert, qui se rend régulièrement sur le continent dans le cadre de différentes courses professionnelles. «Quand il y a de l’argent à se faire, chacun saute