La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

«Dans certains pays, le vélo passe avant le football. Il y a une vraie ferveur»

Biniam Girmay pourrait devenir dimanche le premier Noir africain à terminer meilleur sprinter d’un Tour de France. © Keystone
Biniam Girmay pourrait devenir dimanche le premier Noir africain à terminer meilleur sprinter d’un Tour de France. © Keystone

RH

Publié le 19.07.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

A 79 ans, Jean-Jacques Loup, ancien manager et directeur sportif d’équipes professionnelles, suit toujours le cyclisme africain. L’habitant de Montmagny qui a accompagné un bon nombre de coureurs dans différents pays africains a un avis bien précis sur le développement de ce sport. «Le vélo est ancré dans la culture de nombreux pays africains, comme le Nigéria ou le Rwanda, dont le gouvernement y investit massivement. Le cyclisme africain est nettement supérieur au cyclisme asiatique par exemple.» Les centres de développement proposés aux meilleurs talents en Afrique du Sud et à Aigle participent aussi à développer ces jeunes sportifs.

«Là où ça devient compliqué, c’est d’abord au niveau du matériel: les coûts sont beaucoup trop importants.» Les «méthodes africaines» freinent aussi la promotion des jeunes pousses, selon l’expert, qui se rend régulièrement sur le continent dans le cadre de différentes courses professionnelles. «Quand il y a de l’argent à se faire, chacun saute

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11