«La Chose»: un alien dégoûtant qui hante une pellicule dépressive
Chef-d’œuvre révéré par les amateurs de cinéma de genre, La Chose de John Carpenter a pourtant fait un bide retentissant à sa sortie, en 1982
Olivier Wyser
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Les remakes (3/7) » Les scénaristes n’ont aucune imagination et nous balancent toujours la même soupe! Tout l’été, La Liberté démontre le contraire avec des remakes qui ont marqué l’histoire du cinéma.
Il y a des films qui sont des produits de leur époque et puis il y en d’autres, plus rares, qui sont en avance sur leur temps. Lorsque La Chose (The Thing) de John Carpenter débarque sur les écrans, en 1982, le timing est absolument désastreux. Le public vient en effet de tomber raide dingue d’un adorable extraterrestre nommé E.T., trop mignon avec ses grands yeux enfantins et son cou téléscopique. Pas facile de vendre à la même époque un film avec un alien résolument dégueulasse qui hante de ses transformations grotesques une pellicule dépressive gelée par le blizzard de l’Antarcti