Les Enfers, terre d’accueil
Durant la Seconde Guerre mondiale, la localité a offert un toit aux réfugiés, majoritairement des Polonais
Photos Anne-Camille Vaucher Textes Alexandre Wälti
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Sacré nom de lieu (5/6) » Découvrez cet été six endroits dont le nom prête à sourire. Cinquième halte dans le Jura.
Les habitants de la commune jurassienne vous le diront: «Les Enfers, c’est le paradis; il n’y a qu’à voir comme c’est beau.» Au creux d’une cuvette de prairies et de fermes datant parfois du XVIIe siècle, entre Montfaucon et les virages du Doubs, la localité de 150 âmes, derrière ses airs de paysage idyllique des Franches-Montagnes, a connu une histoire riche. L’altitude se fait sentir, même à la fin juin, avec une bise fraîche et des hennissements de chevaux au loin.
La commune appartenait à la Principauté épiscopale de Bâle durant plusieurs siècles, et son nom viendrait donc d’une erreur de traduction de l’allemand vers le français de la part