Pour sa deuxième exposition, Cédric Tamani revient avec une sélection d’images qui reflètent à la fois sa passion pour les voyages et sa vocation pour la photographie. Ces prises de vue, primées de multiples fois lors de concours internationaux, dénotent d’un sens de la construction aiguisé et d’une subtile recherche d’équilibre. No standstill, présenté à la Galerie Pellegrini à Morat, renvoie ainsi aux allers-retours incessants qu’implique la réalisation de telles photographies. La traversée du monde, trépied et appareil à bout de bras, est redoublée par de longues incursions dans les images afin de parvenir à élaborer des clichés d’une beauté manifeste.

Conçues avec la même minutie qu’une peinture, elles sont structurées par une conception de l’esthétique qui a fortement à voir avec la manière dont l’architecture découpe l’espace. «La définition d’une bonne photographie serait peut-être l’équilibre entre l’harmonie générée par les lignes horizontales et la dynamique canalisé