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Série: Kaos, au royaume de la paranoïa, Zeus est assurément le roi

Transposer la mythologie grecque à l’ère contemporaine, c’est le choix osé mais convaincant de Charlie Covell, la créatrice de Kaos. A voir sur Netflix.

En training de velours ou en peignoir de soie, Jeff Goldblum incarne un Zeus succulent. © Netflix
En training de velours ou en peignoir de soie, Jeff Goldblum incarne un Zeus succulent. © Netflix

Aurélie Lebreau

Publié le 06.09.2024

Temps de lecture estimé : 2 minutes

«Une ligne apparaît, l’ordre disparaît, la famille saigne et le chaos règne.» Cette prophétie, un brin floue, sinon ça ne serait pas drôle, forme l’épine dorsale de Kaos, une série créée par l’Anglaise Charlie Cowell, actrice (Marcella), scénariste et productrice (The End of the F***ing World).

Transposant les grandes figures de la mythologie grecque dans notre monde contemporain, Cowell livre huit épisodes d’une histoire fort bien ficelée, habilement filmée – en couleurs sur terre, et en noir et blanc dans les enfers –, souvent drôle, mais pas que… L’exercice aurait aisément pu virer au fiasco mais se révèle jouissif. Et passablement troublant quand on compare certains grands dirigeants actuels avec ces dieux colériques et égocentrés.

Le propos s’articule autour de la personne de Zeus, incarné par un Jeff Goldblum (La Mouche, Jurassic Park, Independence Day, mais aussi La Vie aquatique, entre autres) très en forme, tantôt en training de velours, tantôt en peignoir de so

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