Disque classique: Le best of anglo-saxon de Joshua Weilerstein
Le chef dirige la phalange qu’il a accompagnée durant six ans, l’Orchestre de chambre de Lausanne, dans son répertoire de prédilection.
Elisabeth Haas
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On pourrait presque dire que c’est une musique idiomatique pour lui. Joshua Weilerstein, Américain vivant à Londres, dirige un répertoire anglo-saxon qu’il connaît bien à la tête de la phalange dont il a été le chef, l’Orchestre de chambre de Lausanne. Deux œuvres d’une compositrice britannique (et suffragette!), Ethel Smyth, forment le cœur de ce double disque: la Suite pour cordes et la Serenade. La compositrice a été adoubée par Brahms lui-même mais a bien sûr développé son langage propre. Joshua Weilerstein n’oublie pas les valeurs sûres, Charles Ives, qui mêle dans Three Places in New England mélodies populaires et recherches formelles novatrices pour déjouer la tonalité, et Edward Elgar (Chanson de matin et de nuit), mais fait encore découvrir une œuvre rare, la lumineuse intimité de Mother and Child de William Grant Still.
>Joshua Weilerstein, OCL, American and English Orchestral Music, Claves.
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