Nathalie Froehlich, hyper vénère
La Lausannoise rappe sa rage sur des rythmes techno, hip-hop et reggaeton. Avec deux EP sous le coude, elle monte sur la scène du festival Nopek, à Fribourg. Rencontre.
Roderic Mounir/Le Courrier
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C’est la tornade qui déferle sur le rap romand. Des caves obscures aux scènes de Paléo en passant par le festival Nopek de Fribourg samedi prochain, la Lausannoise Nathalie Froehlich fonce à toute allure et, depuis peu, enjambe les frontières pour donner une nouvelle impulsion à sa carrière.
Elle vient de jouer à l’Eurosonic de Groningen, aux Pays-Bas, a dormi trois heures et retombe doucement sur ses pattes. «Je fais la gueule, mais c’était vraiment super.» Eurosonic, carrefour continental des découvertes, voit en elle un «bulldozer scénique» et salue son mix de techno, reggaeton, hip-hop et autres rythmes qui mettent le feu.
La voilà propulsée dans l’antichambre du «biz», avec des perspectives qui se dessinent. «Pour des gens qui viennent de milieux crasseux comme nous, ça change.» Nous, c’est elle et son DJ, deux danseuses et un ingé-son. Une petite bande qui gravite autour de la Sacrée Déter, collectif lausannois de musique électronique, d’événements et de soutien