«La liberté de la presse et l’indépendance rédactionnelle sont des biens précieux et vulnérables. Certains les considèrent comme démodés». Le «coup de gueule» exprimé le 4 septembre dernier vient de Ludwig Heuss, originaire de Bâle. Ce médecin-chef de la clinique de médecine interne de l’hôpital de Zollikerberg était encore il y a peu membre à part entière du conseil d’administration des EMH (Editores Medicorum Helveticorum), détenues à hauteur de 55% par la FMH. Des Éditions médicales suisses qui se targuent de servir de «véritable référence pour les publications médicales en Suisse», selon leur présentation.

Or «le 22 août 2024, le Comité central de la FMH a résilié de manière extraordinaire et avec effet immédiat tous les contrats de collaboration. Ce faisant, il a privé sa propre entreprise de sa raison d’être», résume Ludwig Heuss dans une longue déclaration publiée en ligne sur la plate-forme Swiss Health Web, qui servait de vitrine numérique aux six publications spécial