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Animation: Watership Down, l’exil des longues oreilles

Le Chat qui fume, un éditeur rusé, exhume l’adaptation animée du best-seller Watership Down du Britannique Richard George Adams. Découverte.

Le film insiste, dans un climat de cruauté permanente, sur les notions de solidarité et d’ouverture aux autres. Sans oublier d’évoquer la nécessaire protection d’un environnement saccagé par les humains. © Le Chat qui fume
Le film insiste, dans un climat de cruauté permanente, sur les notions de solidarité et d’ouverture aux autres. Sans oublier d’évoquer la nécessaire protection d’un environnement saccagé par les humains. © Le Chat qui fume

Jean-Philippe Bernard

Publié le 06.09.2024

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Tapi dans une petite rue du XIe arrondissement de Paris depuis près de 20 ans, Le Chat qui fume est vénéré par les amateurs de cinéma de genre. On ne parle heureusement pas ici d’un félin accro au tabac mais d’une société spécialisée dans l’édition et la distribution de films rares et souvent dérangeants.

Les cinéphiles bien éduqués par des revues telles que Positif ou Les Cahiers du cinéma peuvent passer leur chemin. Il est en effet peu probable qu’ils trouvent leur bonheur dans un catalogue qui fait la part belle à des genres comme l’horreur, le fantastique, l’érotisme, le giallo ou le thriller italien des années de plomb.

Au fil des ans, Le Chat a toutefois mis la main sur des perles dont la renommée dépasse les cercles abonnés aux séances de minuit en éditant des bijoux du septième art comme Les Yeux sans visage de Georges Franju ou encore L’Important c’est d’aimer et Possession, deux ouvrages fiévreux, déviants d’Andrzej Zulawski respectivement portés par Romy Schne

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