Sillonner la Suisse à la découverte de son architecture, contemporaine ou plus ancienne, de la maison familiale au barrage hydraulique. Lever les yeux et observer nos cultures du bâti, aussi variées que nos reliefs, telle est la proposition estivale de La Liberté.

Depuis Coire, il faut slalomer sur une route étroite le long des gorges du Rhin, «le grand canyon de la Suisse». On traverse Bonaduz, Versam, et puis voici Valendas. Nous sommes dans la Surselva, à l’entrée du Safiental. Bienvenue dans une vallée grisonne un peu oubliée par la modernité. Là, rien ne vient défigurer le paysage, le village est visiblement préservé. De la circulation routière, de l’inflation immobilière comme du tourisme de masse. Un paradis hors des voies les plus courues.

Mais tout aurait pu aussi se passer différemment. En 1977 – l’exposition sur l’histoire de Valendas dans la Joshuus en témoigne – un reportage tourné par la télévision alémanique tirait le portrait d’un village qui se mourait: